Traces of Accessibility
Josephine Pryde
Marilyn Thompson
f/ French Squad Dancaz
Vernissage vendredi 21 avril 2017 18–21h
Traces of Accessibility
“Mes espoirs portaient sur________, dont le travail, pour moi, contenait des traces d’accessibilité.”
M avait donné à J une plante dont les feuilles manifestaient leur sensibilité à la lumière en s’ouvrant et en se refermant selon l’intensité lumineuse. En employant la fonction double exposition d’un appareil photo, il serait possible de capturer deux états des feuilles en mouvement dans une même vue.
B a passé tout l’hiver à relire des textes, avant de se rendre à son travail à l’atelier de l’artiste K. Très tôt le matin, tandis qu’il était assis dans le noir avec les textes, le soleil se levait, ce à quoi les plantes répondaient en s’ouvrant. Il appelait ça "se réveiller avec les plantes".
À l’heure où il se levait pour se mettre au travail, des gens quittaient des clubs et rentraient chez eux. Avec A, M a fait un film qui montre des personnes en train de danser en pensant à ce que cela ferait d’être dans un club idéal. Le tournage achevé, une possibilité était de projeter le film dans un vrai club. Une autre était de le montrer dans une galerie d’art afin que les passants puissent le voir depuis le passage et même entrer dans la galerie pour le regarder.
La galerie n’est pas un club, cependant. Pourrait-elle l’être ? Pas idéal.
En passant en revue les éléments de l’exposition, il s’est avéré que le mouvement ralenti des silhouettes dansantes dans le film entrait en résonance de manière inattendue avec les mouvements des plantes dépeints dans les photographies. À cela s’ajoutait une excitation à l’idée qu’un groupe de danseurs ferait peut-être une apparition durant la soirée. Il est parfois difficile de croire, par les temps qui courent, qu’être dans un lieu, où la présence d’art a été annoncée, en compagnie d’autres personnes, à siroter un verre, puisse avoir encore une quelconque signification culturelle. Nous pensons qu’il est nécessaire de se rappeler que cela en a, bien qu’il soit tout aussi nécessaire de se rappeler que le fait que les conditions de cette signification doivent être interrogées est ce qui nous fait avancer.
"My hopes were on _______, whose work had a trace of accessibility for me."
M gave J a plant, the leaves of which demonstrated their sensitivity to light by opening and closing according to the levels of illumination. Using the double exposure feature of a camera, it would be possible to record on the same frame two different stages of the leaves in motion.
B had to work copyediting texts all winter, before going to his day job for the artist K in her studio. In the very early mornings, as he sat in the dark with the texts, the sun would rise and the plants would open in response. He called it waking up with the plants.
Around the time he rose to begin work, people leaving night clubs would be going home. M made a film, together with A, it showed people dancing, they were thinking about how it would feel to be in an ideal club as they danced. After the shoot, one option would be to project the finished film in an actual club. Another would be to screen it in an art gallery, so that people passing in the arcades could see it from the passage, or come into the gallery to look at it, too.
The gallery is not a club, however. Could it be? Not ideal.
On reviewing material for the exhibition, it turned out that the slowed motion of the dancing figures in the film had unexpected resonances with the implied movement of the plants depicted in the photographs. There was the added frisson that a squad of dancers might further put in an appearance on the night. It is hard to believe sometimes that, in this day and age, being in a room with other people, where art has been announced to be present, sipping on a drink, may have a cultural significance of sorts. We feel it is necessary to keep remembering that it has, though it is also necessary to keep remembering that the very fact that the terms of this significance must be questioned is what impels us further.